EXPERTISE SANTÉ

Lexique médical

Examen de la composition des urines qui permet de quantifier le nombre de globules rouges et de globules blancs ainsi que le nombre et la nature des germes présents pouvant être responsables d’infection urinaire.

Résultats du test effectué pour évaluer la sensibilité d’un germe à différents antibiotiques. Une fois la bactérie identifiée, un panel d’antibiotique est testé afin de déterminer leur efficacité sur celle-ci.

Diurèse quotidienne nulle ou inférieure à 100 ml.

Extrémité distale du rectum, constituée de sphincters internes et externes. Sa principale fonction est l’évacuation des selles à l’extérieur du corps. Il joue un rôle primordial dans la continence fécale.

Drainage de la vessie par cathétérisme (sondage) intermittent, réalisé par le patient lui-même. On parle d’hétéro sondage, lorsque le sondage intermittent est effectué par une tierce personne (personnel soignant, famille, etc.)

L’accident vasculaire cérébral correspond à un arrêt brutal de la circulation sanguine au niveau du cerveau. Les AVC sont la plupart du temps dus soit à un caillot sanguin dans une artère, soit à une hémorragie consécutive à la rupture des parois d’un vaisseau. Les accidents vasculaires cérébraux engendrent souvent des séquelles. A différencier de l’AIT (accident ischémique transitoire) qui est un accident cérébral dont les symptômes parfois furtifs passent inaperçus et qui n’entraine pas de séquelles.

Organisme vivant unicellulaire présent dans tous les milieux. La plupart de ces bactéries sont inoffensives ou bénéfiques pour l’organisme. Cependant il existe de nombreuses espèces pathogènes à l’origine de beaucoup de maladies infectieuses.

Présence de bactéries dans les urines constatée par l’ECBU (Examen cytobactériologique des urines).

Test urinaire permettant de dépister certains problèmes de santé, dont les infections des voies urinaires ou des problèmes rénaux par exemple. La bandelette urinaire réactive immergée brièvement dans l’urine est ensuite lue par le médecin ou l’infirmière qui va la comparer à une échelle colorimétrique. Selon la quantité de réactifs, elle peut permettre de déterminer le pH, de rechercher la présence dans les urines de sucre (glucose), de globules blancs (leucocytes), de nitrites, de protéines, de sang, etc. 

Exploration fonctionnelle du bas appareil urinaire qui enregistre le volume, les débits (débitmètrie), les pressions (cystomanomètrie) et éventuellement les activités électriques des muscles du périnée. Cet examen nécessite la mise en place d’une sonde urinaire très fine (Ch. 8/9) dans la vessie par le méat urinaire. Le BUD permet de mieux comprendre le fonctionnement ou les dysfonctionnements de la vessie et du sphincter (muscle chargé d’assurer l’étanchéité). Cet examen se fait en ambulatoire, sans anesthésie, et est  indolore.

Relevé journalier sur lequel sont notés l’horaire et le volume de la diurèse, l’urgence éventuelle des mictions ainsi que l’existence de fuites urinaires incontrôlées. En règle générale, ce relevé est à réaliser sur plusieurs jours (pas forcément consécutifs). Ce recueil de données a pour but d’étudier le plus précisément possible « le fonctionnement de la vessie » et ainsi de mieux comprendre les paramètres en cause lors de troubles urinaires. Il peut également servir à contrôler ou surveiller le résultat d’un traitement médical et/ou chirurgical ainsi que le « bon rythme » des sondages.

Cathéter qui traverse la paroi abdominale au-dessus du pubis et qui entre dans la vessie dans le but d’assurer un écoulement continu des urines vers un collecteur. 

Introduction d’un cathéter dans un conduit naturel dans le but d’effectuer un geste diagnostique ou thérapeutique.

Unité de mesure universelle qui désigne le diamètre des sondes. 1 charrière = 1/3 de millimètre.     La charrière est généralement associée à un code couleur international.

Technique chirurgicale consistant à ne pratiquer des incisions pariétales (au travers de la paroi abdominale) que pour introduire un optique (raccordé à une caméra) et des instruments au travers de trocarts. Du gaz carbonique est insufflé sous pression dans le péritoine pour augmenter l’espace de travail du chirurgien.

Muscles situés à la jonction de la vessie et de l’urètre.

Ablation chirurgicale du colon

Examen pratiqué sous anesthésie générale, qui consiste à introduire dans l’anus jusqu’au colon, un instrument rigide munie d’une fibre optique. Il se compose d’un canal permettant le passage d’une petite pince en vue d’éventuels prélèvements de tissus, d’une caméra et d’une lumière.

Abouchement chirurgical  du côlon à la paroi abdominale. On distingue les colostomies droite, gauche ou transverse. La colostomie peut être temporaire ou définitive.

Aptitude à contrôler la durée et l’écoulement des urines et des selles.

Aptitude à contrôler la miction (ouverture et fermeture du sphincter).

Ablation chirurgicale d’une partie (cystectomie partielle) ou de toute la vessie (cystectomie totale). Dans le traitement de certaines tumeurs, la cystectomie est étendue chez l’homme à l’ablation simultanée de la prostate, on parle alors de cystoprostatectomie et chez la femme à l’ablation de l’utérus et de la face antérieure du vagin (on parle de pelvectomie antérieure).

Inflammation aigue ou chronique de la vessie, le plus souvent due à une infection bactérienne.

Radiographie de la vessie préalablement remplie de produit de contraste (Iode) et qui permet d’étudier les contours de la vessie, d’évaluer le résidu post mictionnel par un cliché après la miction et de rechercher un reflux éventuel.

Examen permettant de regarder à l’intérieur de la vessie et de l’urètre  qui se pratique en insérant sous anesthésie locale ou générale, un instrument (cystoscope) rigide ou flexible, équipé d’une fibre optique, dans l’urètre jusqu’à la vessie. Il se compose d’un canal de travail (qui permet l’introduction de pinces), d’une lumière et d’une caméra.

Examen qui permet d’observer et d’enregistrer la qualité du jet de miction ainsi que le volume uriné en fonction de la durée de la miction. 

Action d’aller à la selle, c’est-à-dire d’expulser les matières hors du corps par l’anus.

Nom donné à l’ensemble des couches musculaires de la vessie. Sa contraction permet d’obtenir une vidange complète de la vessie lors de la miction.

Segment de tube digestif prélevé en conservant sa vascularisation pour confectionner un réservoir urinaire.

On parle de diurèse pour désigner le volume d’urine émis par les reins par unité de mesure (Diurèse journalière, diurèse horaire, etc…). La diurèse journalière normale est comprise entre 800 et 1 500 ml par 24 heures (selon la quantité d’eau absorbée).  Certaines maladies peuvent s’accompagner d’une anomalie de la diurèse. On parle alors de polyurie (diurèse supérieure à 2,5 L par jour), d’oligurie (diurèse inférieure à 500 ml par jour) ou d’anurie (diurèse nulle ou inférieure à 100 ml par jour)

Difficultés pour uriner. La dysurie se traduit par des signes obstructifs tels un retard mictionnel, une faiblesse du jet, la nécessité de poussées abdominales, etc…

Examen médical qui permet d’obtenir une image vidéo des organes inspectés. L’examen se fait grâce à un appareil, l’échographe. Examen utilisé pour identifier la forme et la position des organes urinaires ainsi que d’autres organes abdominaux.

Intervention chirurgicale permettant de remplacer tout ou parte de la vessie à partir d’un segment de tube digestif détubulisé. La présence d’une muqueuse digestive dans les voies urinaires fait que l’on retrouve du mucus (fabriqué par le segment d’intestin) dans les urines.

Miction nocturne involontaire et inconsciente, chez une personne ayant dépassé l’âge de la propreté. Contrairement à l’incontinence, il s’agit de véritables mictions et qui ne surviennent que pendant le sommeil.

Acte chirurgical qui consiste à inciser le périnée au moment de l’accouchement afin de laisser passer le bébé.

Bactérie de la famille des entérobacters (provenant du système digestif, du colon) inoffensive dans son milieu naturel mais souvent responsable d’infections urinaires lorsqu’elle se retrouve au niveau de la vessie

Sortie d’une partie du contenu de l’abdomen, à travers un orifice non naturel de la paroi abdominale.  L’éventration stomiale, est la sortie de la portion d’intestin ayant servi à constituer la stomie, au travers de l’orifice d’abouchement stomial.

Terme utilisé pour définir la perte du trajet normal lors d’une endoscopie ou lors d’un sondage. Le risque de fausse route en sondage est réduit par l’utilisation d’une sonde de plus gros calibre (Ch. > ou = à 18)

Accumulation de selles déshydratées et stagnantes dans le rectum constituant une masse dure et volumineuse. De par sa consistance et son volume, le fécalome ne peut donc plus être évacué naturellement, entrainant alors une constipation douloureuse (parfois associée à une fausse diarrhée), nécessitant alors une intervention médicameuse (ex : lavement) ou manuelle (toucher rectal) pour l’extraire. De manière générale, tout ce qui allonge la durée du transit intestinal va accroître le risque de fabriquer un fécalome (Alitement prolongé, Troubles médullaires ….)

Technique d’endoscopie effectuée avec un endoscope souple appelé fibroscope. En urologie, la fibroscopie est réalisée sous anesthésie locale et permet d’explorer la vessie, de retirer une sonde urétérale, d’effectuer une biopsie ou de guider un sondage difficile. En digestif, elle permet d’explorer et de biopsier le tube digestif.

Vessie distendue par une rétention d’urine pouvant être due à un obstacle sur la voie urinaire (adénome de la prostate, notamment), à un rétrécissement de l’urètre ou, à un dysfonctionnement neurologique de la vessie. Le globe vésical se traduit par une envie d’uriner non satisfaite et très douloureuse. La rétention peut être complète ou incomplète. Afin d’éviter des dysfonctionnements au niveau des reins, il faut évacuer rapidement l’urine par un drainage réalisé soit par un sondage urétral, soit en ponctionnant directement la vessie à travers la paroi abdominale et en mettant en place un cathéter sus-pubien. Il est ensuite nécessaire de traiter la cause du globe vésical

Présence de sang dans les urines. Il existe deux types d’hématurie ; l’hématurie macroscopique et l’hématurie microscopique.

Présence de sang reconnaissable à l’œil du fait de la couleur rosée, rouge ou brune des urines.

Urines claires avec une présence de sang uniquement détectable à l’ECBU ou sur la bandelette urinaire

Sortie d’un organe ou d’une partie d’un organe hors de la cavité qui le contient normalement, par un orifice naturel ou accidentel. Une hernie stomiale, est la sortie accidentelle de la stomie au travers de l’orifice d’abouchement de celle-ci.

Drainage de la vessie par cathétérisme (sondage) intermittent réalisé par un tiers. On parle d’auto sondage, lorsque le sondage intermittent est effectué par le patient lui-même. 

Il s’agit chez un blessé médullaire (tétraplégie ou paraplégique « haut ») d’un dérèglement du système neurovégétatif (« système nerveux autonome ») qui permet en temps normal (de façon automatique et inconsciente) de réguler un grand nombre de fonctions importantes : tension artérielle, rythme cardiaque ou respiratoire, sueur, température du corps, etc. L’hyper réflectivité autonome (HRA) entraîne tout d’un coup une augmentation de la pression artérielle qui se manifeste notamment par des maux de tête violents, une crise de transpiration, des frissons, une pilo-érection (poils et cheveux qui se hérissent). Elle est le plus souvent provoquée par une « épine irritative », c’est-à-dire un trouble en lien avec le handicap mais souvent non ressenti du fait des troubles de la sensibilité : globe vésical (vessie trop remplie, notamment en raison d’une sonde urinaire qui se bouche), sondage, infection urinaire, fissure anale ou hémorroïdes, plaie ou escarres… L’HRA nécessite un traitement d’urgence car elle peut avoir des conséquences graves du fait de la poussée d’hypertension artérielle.

Se dit d’une maladie ou d’un effet secondaire lorsqu’il est occasionné par un traitement médical ou chirurgical.

Se dit d’une maladie ou d’un signe clinique dont la cause est inconnue.

Besoin urgent d’uriner, de survenue brutale, parfois déclenché par des stimulis comme le bruit de l’eau, le froid ou même l’introduction d’une clef dans la serrure. Cette urgenturie peut être responsable de fuites urinaires incontrôlées.

Perte involontaire du contrôle de la vessie ou des intestins et/ou perte accidentelle d’urine ou de matières fécales.

Fuite involontaire pendant un effort, en éternuant, en toussant, ou en soulevant une charge.

Perte involontaire d’urine précédée et associée à un besoin très pressant (urgent) d’uriner.

Perte d’urine involontaire qui se produit lorsque la vessie est trop pleine (distension de la vessie).

Perte d’urine due à un détrusor (muscle de la vessie) hyper sensible et/ou à un relâchement urétral involontaire sans sensation d’envie d’uriner. Cet état ne peut être rencontré que chez des patients ayant une vessie neurologique.

Résultat de la présence de bactéries pathogènes dans l’organisme.

Infection qui touche les reins aussi appelée pyélonéphrite.

Terme générique désignant une infection du système urinaire quel que soit son niveau, y compris au niveau de l’urètre ou du haut appareil urinaire.

La matériovigilance a pour objet la surveillance des incidents pouvant survenir lors de l’utilisation d’un dispositif médical (DM) après sa mise sur le marché. Des procédures spécifiques doivent permettre de garantir la qualité de leur approvisionnement, de leur stockage, de leur mise en service ou de leur dispensation, du maintien de leurs performances et de leur niveau de sécurité, de leur prescription et enfin de la formation de ceux qui ont à les utiliser. La matériovigilance est également un moyen de prévenir les défauts sur différents dispositifs médicaux. Effectivement lors d’un défaut survenant sur un DM, une fiche de matériovigilance est alors remplie puis adressée à l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé ainsi qu’au fabricant.

Orifice d’un conduit. Le méat urétral est situé à l’extrémité de l’urètre chez l’homme et la femme.

Qui est relatif à la moelle en général, c’est-à-dire moelle épinière et moelle osseuse. On parle souvent de pathologies médullaires lorsqu’on évoque des maladies dues à un traumatisme au niveau de la moelle épinière (Paraplégie, Tétraplégie…)

Emission d’urines contenues dans la vessie, au travers de l’urètre. Plus généralement, c’est l’action d’uriner.

Il s’agit d’un ensemble de muscles qui entourent l’urètre, ils s’ouvrent et se ferment volontairement pour retenir ou évacuer l’urine. 

Muscle involontaire situé à la jonction de la vessie et de l’urètre.

Plusieurs groupes de muscles qui entourent l’urètre, le rectum et le vagin chez la femme. Ils supportent les organes du pelvis et aident à préserver la continence. 

Technique de remplacement vésical suite à une cystectomie, consistant en la reconstruction d’une « nouvelle » vessie à partir d’intestin. On parle de néo vessie continente (hétérotopique) et de néo vessie non continente (orthotopique).

Reconstruction vésicale comportant un réservoir à basse pression confectionné à l’aide d’un morceau d’intestin grêle, et de deux valves ; l’une évitant un reflux d’urine du réservoir vers les reins, l’autre assurant la continence. Cette néo vessie continente est généralement localisée soit au niveau de la fosse iliaque gauche, soit au niveau de l’ombilic. Elle nécessite d’être vidangée par des sondages intermittents toutes les quatre à six heures. Elle est connue sous différents noms selon la technique opératoire utilisée (Koch, Mitrofanoff, Monti…..)

Reconstruction vésicale à l’aide d’intestin (Iléon) détubulisé, reliée à l’urètre et au sphincter urinaire conservés intacts. Elle nécessite des règles hygieno- diététiques strictes ainsi qu’une rééducation vésicale  appropriée de façon à éviter les fuites urinaires. On la trouve communément sous le nom de Studer.

Ablation chirurgicale partielle ou totale d’un rein.

Définit tout ce qui touche au système nerveux. En ce qui concerne la vessie, la vessie neurologique, ou neurovessie est un terme générique qui désigne les pathologies de la vessie provoquées par une lésion ou un dysfonctionnement du système nerveux. Dans la majorité des cas, elle est secondaire à une lésion au niveau de la moelle épinière. Elle est également possible dans certaines maladies, comme dans la sclérose en plaques à des stades évolués. L’atteinte nerveuse entraine des troubles des mécanismes de la miction : on parle de troubles vésico-sphinctériens. Les troubles neurologiques de la vessie se manifestent par des fuites urinaires ou une incontinence vraie, des troubles de la mécanique de la miction, une augmentation du volume de la vessie voire une dilatation des voies excrétrices situées en amont : uretères puis reins.

Besoin d’uriner réveillant une personne la nuit.

Diminution du volume de la diurèse quotidienne, la diurèse est alors inférieure à 500 ml par jour.

La paraplégie est la paralysie plus ou moins complète des deux membres inférieurs et de la partie basse du tronc, portant sur tout le territoire situé plus bas que la lésion de la moelle épinière qui la provoque. La paralysie des deux membres inférieurs est due à une compression ou à une lésion de la moelle épinière au niveau dorso lombaire.

Se dit d’un agent (germe, bactérie…) qui engendre la maladie. Le pouvoir pathogène d’une  bactérie est donc sa capacité à provoquer des troubles chez un hôte. Il varie selon les souches et dépend de son pouvoir invasif (capacité à se répandre dans les tissus et à y établir un/des foyers infectieux), et de son pouvoir toxicogène (capacité à produire des toxines) ainsi que de sa capacité à se reproduire.

Science qui a pour objet l’étude des maladies et notamment leurs causes et leurs mécanismes. Plus communément, on consiste à faire du mot « pathologie » un synonyme du mot « maladie ».

Surface cutanée se trouvant à la  périphérie de la stomie.

Ensemble de muscles qui soutiennent les organes génitaux entre l’anus et la vulve ou le pénis. Il est important pour la continence urinaire et anale mais aussi pour le plaisir sexuel.

Fine membrane, appelée séreuse, qui tapisse la cavité abdomino-pelvienne et les viscères qu’elle contient. Elle est formée de deux feuillets : le feuillet viscéral (qui adhère aux organes) et le feuillet pariétal (qui est contre la paroi de la cavité abdominale). Entre ces deux feuillets, il existe un espace qualifié de virtuel, permettant la mobilité de l’un sur l’autre.

Besoins fréquents d’uriner pour de petites quantités. Généralement le besoin d’uriner est de 4 à 5 fois le jour et de 0 à 1 fois la nuit.

Croissance anormale de tissus en saillie, ou tumeur bénigne, se développant sur les muqueuses. Certains sont plats (polypes sessiles), d’autres possèdent un pied plus ou moins long (polypes pédiculés).Les polypes se retrouvent plus fréquemment sur les muqueuses du côlon, de l’intestin grêle, du rectum, de l’utérus, de la vessie et de l’estomac. La présence de nombreux polypes sur une même muqueuse s’appelle une polypose.

Augmentation du volume de la diurèse avec une diurèse supérieure à 2,5 L par jour.

Petit organe masculin essentiel à la fonction reproductrice, qui est situé sous le col de la vessie et qui entoure l’urètre.

Ablation chirurgicale de la prostate.

Inflammation de la prostate

Infection se situant au niveau des reins le plus souvent due à une infection par les urines.

Adjectif utilisé pour qualifier un organe ou un tissus altérés suite à un traitement par radiothérapie (Ex : vessie radique).

Remontée d’urine en sens inverse de son trajet habituel.

Organes en forme de haricots situés de chaque côté de la colonne vertébrale ; leur fonction est de filtrer les déchets du sang et de les transformer en urine.

Volume résiduel d’urines après une miction normale, qui peut être mesuré par échographie, sondage, etc. … Dans un fonctionnement normal, ce résidu doit être quasi nul.

Abréviation de résection transurétrale de la prostate par les voies naturelles à l’aide d’un endoscope.

Abréviation de résection transurétrale de la vessie par les voies naturelles à l’aide d’un endoscope.

Maladie neurologique auto-immune chronique du système nerveux central liée à une démyélinisation des fibres nerveuses du cerveau, de la moelle épinière et du nerf optique. Au niveau microscopique, le système nerveux central est composé de cellules qui véhiculent l’influx nerveux, appelées neurones, avec un corps cellulaire et un prolongement nommé axone. Les axones, qui ont pour but de véhiculer l’influx nerveux, sont entourés d’une gaine protectrice blanchâtre que l’on appelle la myéline. Les causes de la SEP restent inconnues.

Acte qui consiste à mettre une sonde percée de « trous» (Œils) dans la vessie pour la vider de son contenu. 

Acte qui consiste à insérer un tuyau dans la vessie pour vider l’urine, et à retirer ce tuyau immédiatement après la fin de la vidange. Cet acte se pratique à intervalles réguliers ou programmés.

Sondage pratiqué après une toilette intime à l’eau et au savon (ou avec un antiseptique), la sonde restant stérile jusqu’à son insertion dans l’urètre.

Pour ce type de sondage, les parties génitales sont lavées à l’eau et au savon. On utilise des sondes jetables stériles avec ou sans contact direct avec les mains.

Cette procédure complètement stérile nécessite l’utilisation de gants et de masque stériles.

Sonde d’une charrière 5 à 12 utilisée pour drainer un uretère.

Tuyau fin percé d’œils qui passe dans la vessie au travers de l’urètre pour permettre à l’urine de s’écouler vers l’extérieur.

La spasticité est un phénomène musculaire qui définit une tendance d’un muscle à être contracté. La spasticité musculaire est une tension exagérée qui concerne un muscle en l’absence de contraction volontaire.Elle est d’origine neuromusculaire, soit à cause d’un problème nerveux touchant les neurones moteurs des muscles à commande volontaire, soit un problème au niveau du passage d’information entre le nerf et le muscle. Lors de la mobilisation passive d’un membre, la résistance musculaire augmente et celui-ci revient à sa position d’origine lorsqu’on arrête la mobilisation. On la rencontre notamment dans certaines pathologies comme dans les formes évoluées de la sclérose en plaque ou dans le cadre de séquelles d’accident vasculaire cérébral.

Muscle circulaire situé autour d’un conduit naturel (tube digestif,  vessie, etc.) qui permet par sa contraction de fermer totalement ou partiellement un orifice ou un conduit du corps. Pour exemple, l’anus comporte deux sphincters (un interne et un externe) qui contrôlent la sortie des  selles, et la vessie, un sphincter qui joue le même rôle pour la miction. La commande des sphincters peut être volontaire ou automatique.

Malformation congénitale de la colonne vertébrale, caractérisée par une anomalie de fermeture postérieure du canal rachidien, le plus souvent au niveau lombo-sacré.

Rétrécissement pathologique, congénital ou acquis, du calibre d’un organe, d’un canal ou d’un vaisseau.

Maitrise des connaissances techniques, éducatives et relationnelles permettant au patient stomisé de retrouver son autonomie après son intervention et de reprendre une vie personnelle, familiale, sociale et professionnelle aussi normale que possible.

Une stomie (du grec Stoma qui signifie « bouche ») est l’abouchement chirurgical d’un organe creux, à la peau. Elle est réalisée lorsque les selles ou les urines ne peuvent plus être éliminées par les voix naturelles. Dès lors, on rencontrera des stomies digestives (entérostomies) et des stomies urinaires (urostomies). Elles peuvent être temporaires ou définitives. La stomie sera localisée différemment suivant la partie de l’organe à dériver. Toutes les stomies ne sont pas de la même taille, ni de la même forme ce qui impliquera que l’appareillage soit adapté au cas par cas.

Compression nerveuse dans la partie inférieure (en dessous de la deuxième vertèbre lombaire) de la colonne vertébrale. Il en résulte une diminution de la force musculaire des membres inférieurs, des troubles génito-sphinctériens (perte du besoin ou incontinence, etc.), des douleurs.

Paralysie des quatre membres causée généralement par une lésion de la moelle épinière, presque toujours accompagnée de troubles vésico-sphinctériens. La motricité des membres supérieurs étant contrôlée par les niveaux C5 à T1 (5e racine nerveuse cervicale à la 1re racine nerveuse thoracique), une tétraplégie est habituellement causée par une lésion cervicale. Une tétraplégie peut être complète (absence totale de sensibilité et de motricité en dessous de la lésion) ou incomplète (persistance d’une sensibilité ou d’une motricité volontaire en dessous de la lésion, en particulier dans le secteur périnéal).

Nom donné à la région triangulaire de la muqueuse vésicale, d’aspect uni et lisse, comprise entre les deux orifices urétéraux et le col vésical.

Canal permettant d’acheminer l’urine du rein jusqu’à la vessie. Chaque uretère est raccordé à un rein, et chacun d’eux mesure entre 25 et 30 cm.

Exploration de l’urètre par voie endoscopique.

Abouchement chirurgical d’un ou des deux uretères à la peau.

Canal qui transporte les urines de la vessie vers l’extérieur du corps à travers le méat urétral. Chez la femme, il mesure de 3 à 4 cm et chez l’homme, il mesure de 15 à 17 cm.

Saignement extériorisé par le méat urétral, survenant en dehors des mictions. Sa principale cause est le traumatisme urétral, soit par choc direct, soit par sondage.

Désir soudain, impérieux et irrépressible d’uriner. C’est un besoin anormal de par sa brutalité et son intensité et il ne s’accompagne souvent que d’une miction de faible quantité.

Liquide biologique composé de déchets de l’organisme.  L’urine est secrétée par les reins par filtration du sang, Les urines sont normalement limpides, stériles, de couleur jaune clair et inodore. Cet aspect habituel peut varier en fonction de différentes circonstances.

Action de faire passer l’urine depuis la vessie au travers de l’urètre vers l’extérieur du corps

Examen qui mesure le fonctionnement du système urinaire, c’est-à-dire : les cycles de remplissage et de vidange, les pressions, les volumes et les sensations (cf. BUD).

Se dit d’un germe ou d’une bactérie capable d’engendrer une maladie au niveau de l’appareil urinaire.

Nom donné à la muqueuse qui tapisse l’ensemble des voies excrétrices urinaires.

Organe creux constituée d’une couche muqueuse (Urothélium) et d’une couche musculaire (Détrusor). Elle a pour fonction le stockage des urines entre chaque miction, et a une contenance d’environ 300ml à 400ml.

Vessie qui a une capacité trop importante et dont les urines s’évacuent par  » trop plein « . La vessie est distendue, la sensation de besoin très atténuée ; la vessie ne se contracte plus assez et de petites quantités d’urine s’écoulent de l’urètre.

L’hyperactivité vésicale apparaît lorsque la vessie se contracte trop fréquemment provoquant ainsi des fuites ou des envies pressantes. 

Mauvais fonctionnement de la vessie provoqué par un dysfonctionnement neurologique ou un traumatisme médullaire.

Elles servent schématiquement à conduire l’urine des reins jusqu’au méat urétral. Elles se composent : des grands calices, des petits calices et du bassinet au niveau de chaque rein ; puis des uretères, de la vessie et enfin de l’urètre.